40 % des employé(e)s belges ont déjà donné leur démission à cause des mauvais rapports avec leur chef, alors que plus de la moitié d’entre eux/elles considèrent que le feedback fait partie des principales tâches d’un(e) manager au travail.
Une nouvelle enquête réalisée par le site d’emploi StepStone auprès de 5729 employé(e)s et managers belges a permis de mieux comprendre leurs rapports et fournit maintenant un aperçu déterminant pour les informer à ce sujet.
Les conséquences des mauvais rapports
Bien que le salaire et une description d’emploi claire soient des facteurs déterminants pour un(e) employé(e), les rapports entretenus avec le/la manager au travail sont tout aussi essentiels.
40 % des employé(e)s belges interrogé(e)s ont indiqué qu’ils ou elles avaient déjà démissionné à cause des mauvais rapports avec leur chef.
Par ailleurs, 17 % ont déclaré avoir déjà demandé à changer d’équipe au sein d’une entreprise pour la même raison.
Qu’est-ce que les employé(e)s apprécient chez leur manager ?
StepStone a également demandé aux employé(e)s de préciser les actions qu’un(e) manager pourrait entreprendre pour établir de bons rapports de travail.
Selon (plus de) la moitié des employé(e)s belges, les secrets d’une bonne relation de travail résident dans un feedback spécifique sur la manière dont ils travaillent (58 %), une description d’emploi claire et bien définie (55 %) et des conversations individuelles régulières avec le/la manager (50 %).
La directrice Marketing Virginie Nazon confirme l’importance de ces éléments, et ajoute : « Nous savons qu’il est important de donner des feedbacks aux employé(e)s, mais il faut aller plus loin : un(e) bon(ne) manager doit aussi demander aux membres de son équipe de l’évaluer et, bien sûr, écouter ces retours et adapter son comportement en fonction”
Il est plus agréable de travailler dans un environnement ouvert et constructif, et ne l’oublions pas, cela augmente aussi considérablement la productivité.
« L’importance d’une atmosphère de travail ouverte et constructive ne doit pas être sous-estimée. Il est plus agréable de travailler dans un tel environnement, et ne l’oublions pas, cela augmente aussi considérablement la productivité », ajoute-t-elle.
34 % des candidat(e)s belges ont refusé de travailler pour une certaine entreprise à cause du recruteur
Après la démission, place à la suite du parcours professionnel : la candidature à un nouvel emploi. Ici, le comportement du recruteur s’avère extrêmement important dans la mesure il ou elle représente l’image de l’entreprise dans son ensemble.
Lorsqu’il leur a été demandé si le comportement d’un recruteur les avait déjà incité(e)s à retirer leur candidature, un(e) répondant(e) sur trois a répondu par l’affirmative (34 %).
La principale raison citée était un accueil non professionnel et un comportement irrespectueux en général (17 %), tandis que des questions illégales (9 %), comme l’âge et la question de savoir si quelqu’un a l’intention d’avoir des enfants, occupaient également une place importante.
Seuls 2,2 % et 2,3 % des candidat(e)s ont retiré leur candidature pour des raisons racistes ou sexistes.
Méthodologie
StepStone a effectué ce sondage en octobre 2019. Nos analystes ont analysé les données pour s’assurer que la représentation et la validité des réponses des répondants sont exactes.
Au total, 5729 personnes ont répondu à l’enquête en néerlandais, en français et en anglais, dont 4422 employé(e)s et 1307 managers.