Où sont les toilettes, à quelle heure déjeune-t-on ici et qui peut m’aider si mon ordinateur pose problème ? Le premier jour chez un nouvel employeur est toujours un peu stressant, même s’il n’est question que de petites choses pourtant cruciales. Anouk, Kristel et Charlotte racontent comment elles ont survécu à leur première journée de travail.
« Ce panneau de bienvenue m’a fait chaud au cœur »
Anouk De Meulemeester a commencé le mois dernier comme Junior Research Consultant chez Amon IT Recruitment & Executive Search.
« Hormis mes jobs étudiants, c’est mon premier emploi. Dès les entretiens d’embauche, il régnait ici une chouette ambiance, et ce fut également le cas lors de mon premier jour de travail. »
‘Bienvenue Anouk’
« Le premier jour, il y avait à l’accueil une lightbox affichant ‘bienvenue Anouk’. Cette petite attention me fit instantanément chaud au cœur. J’avais déjà fait connaissance avec la plupart des collègues lors de la signature de mon contrat, les autres se présentèrent à moi ce premier jour. Je reçus également un dossier décrivant tous les processus d’intégration – quand je suivrais telle formation donnée par telle personne – et comprenant des informations précises sur l’entreprise, la vision, les projets d’avenir, la manière de travailler, etc. Le dossier comportait aussi un manuel sur l’ICT – avec des données relatives aux profils, aux techniques, aux processus, … – et un aperçu de tous les employés avec leurs photos et de chouettes détails les concernant. »
Lunch sandwiches dans le jardin
« En guise d’accueil, un lunch fut organisé sous la forme de sandwiches que nous avons mangés dans le jardin. Au cours du lunch, mes nouveaux collègues se présentèrent l’un l’autre de manière ludique : chacun raconta brièvement quelque chose à propos de la personne à ses côtés. Un jeu consistant à deviner l’âge de chacun fut également organisé, l’idéal pour briser la glace.
Le reste de la semaine, je reçus des formations, à chaque fois d’un collègue différent, spécialisé dans un domaine spécifique. Une bonne manière pour tisser un lien avec chacun et savoir à qui s’adresser en cas de questions. Cette approche m’a permis de me sentir vraiment à l’aise maintenant, d’oser poser des questions et de ne pas avoir peur si je fais une petite erreur occasionnelle. »
« L’ambiance froide ne prédisait rien de bon »
Kristel occupait la fonction de directeur commercial dans une entreprise de packaging.
« Pour être claire, je suis très heureuse dans mon job actuel, mais chez mon employeur précédent, je ne me sentais absolument pas bien dans ma peau. À posteriori, j’aurais dû savoir dès le premier jour que cet environnement n’était pas fait pour moi. Mais je venais de commencer, j’étais enthousiaste, j’avais un beau titre de fonction et un bon salaire, … Cela fausse votre vision. »
Il n’y avait personne à la gare
« Mon package salarial comprenait une voiture de société que je pourrais aller chercher le premier jour, au bureau se trouvant près de mon domicile dans les environs de Gand. La veille, je reçus cependant un message m’annonçant que je devais quand même aller la chercher à la filiale de Molenbeek. Mon ticket de train me serait bien sûr remboursé et un collègue viendrait me chercher à la gare. Je pris donc le train et – vu que personne ne vint finalement me chercher à la gare – un taxi jusqu’au bureau. Ils ne m’ont jamais remboursé mon ticket de train, ni le taxi. »
Rien de positif sur quiconque
« En guise d’introduction, j’eus un bref entretien avec ma manager. Elle prit une grande farde, contenant des informations sur mon équipe, que nous avons parcourue ensemble. Elle ne formula absolument rien de positif sur quiconque : l’un était fainéant, l’autre incompétent. Après l’entretien, elle me montra mon bureau : une pièce remplie d’armoires poussiéreuses, débordant d’affaires de mon prédécesseur. Je ne fus pas présentée à mes collègues et les portes des autres bureaux restèrent fermées. »
Déjeuner à son bureau
« Je m’attendais à voir du mouvement sur le temps de midi, ou à ce que quelqu’un vienne me chercher pour aller déjeuner ensemble, mais ce ne fut pas le cas. Les portes demeurèrent fermées et au travers de la paroi en verre de mon bureau, je pus voir que ma voisine sortait ses petites tartines de son sac à main. Elle mangea à son bureau, ayant un thermos de café à portée de main. Cette ambiance froide ne prédisait rien de bon, comme j’ai clairement pu le constater les mois suivants. Au final, j’ai travaillé là pendant deux ans, mais je n’y ai jamais été heureuse. »
« Je connais au minimum deux personnes dans chaque service »
Charlotte Vandenberghe est consultante en assurance santé chez Bond Moyson en Flandre orientale.
« J’ai commencé cette année comme consultante en assurance santé au guichet de Bond Moyson à Ronse. C’est mon quatrième job, mais nulle part ailleurs je fus aussi bien accueillie. Chez mes employeurs précédents, je reçus dans le meilleur des cas une formation concernant le contenu de la fonction, et dans le pire des cas, je devais me débrouiller toute seule. Dans mon job actuel, j’ai bénéficié d’un parcours de formation d’un an, où tant la culture d’entreprise, la structure et le fonctionnement de l’organisation, que les aspects propres à mon job furent abordés. »
L’accueil en groupe présente des avantages
« La première journée, je fus accueillie au siège principal de Zwijnaarde, avec les autres employés qui devaient commencer. J’y ai notamment fait la connaissance de la collègue qui m’accompagnerait durant mon parcours de formation. Nous reçûmes également des informations sur les affaires courantes, comme la façon d’utiliser le badge, le fonctionnement du système d’enregistrement du temps, la façon de demander congé, …
Du fait de recevoir des informations en groupe, avec d’autres nouveaux, on ose davantage poser des questions. C’est également une chouette façon d’apprendre à connaître des personnes d’autres services, ce qui est pratique dans une organisation aussi grande. Il en va de même pour les formations dont j’ai bénéficié les semaines suivantes – elles furent à chaque fois données par un spécialiste d’un autre département – et cela m’a aidé. Je connais entretemps au minimum deux personnes dans chaque service. »
Deux mentors personnels
« Chaque nouvel employé bénéficie ici d’un parcours de formation sur mesure, pour les employés au guichet comme moi, il s’agit d’une formation d’un mois à temps plein. Après cela, j’ai suivi une formation à mi-temps et j’ai effectué un stage à mi-temps sous la supervision de deux mentors personnels. Au début, vous observez comment ils s’y prennent. Par la suite, vous aidez vous-même des personnes, tandis qu’un mentor est présent comme backup. Vous acquérez ainsi la confiance en vous nécessaire avant de prendre place tout seul derrière le guichet. »
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